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Promouvoir la marchabilité

Dans une perspective de développement durable, la création d’un environnement urbain adapté aux piétons est indispensable afin de réduire les gaz à effet de serre engendrés par la circulation automobile. La marchabilité peut se définir comme étant l’état de ce qui est praticable à pied, mais bien au-delà de cela, elle implique l’aménagement d’un environnement bâti qui soit agréable et sécuritaire de façon à encourager les gens à marcher plutôt qu’à prendre leur voiture.

MOBILITÉ

Les trois principaux facteurs qui influencent la marchabilité sont la perméabilité du tissu urbain, sa densité et la mixité d’usages qu’il offre. Ensemble, ces facteurs déterminent la proximité des usages quotidiens comme les commerces et les emplois par rapport au lieu de résidence de l’usager.

Les types de comportement de marche sont aussi influencés par les facteurs influençant la marchabilité. Prenons l’exemple d’un individu qui marche jusqu’à l’épicerie du quartier. La densité du secteur influencera l’expérience de marche de l’individu en la faisant passer d’utilitaire à sociale ou de loisir selon le cas.

Exemple :

Si l’individu a à se déplacer dans un quartier dense, il risque d’avoir plus de contrôle sur son choix de parcours et la distance de marche risque d’être plus courte.

 

De plus, la mixité apportera de l’animation dans les rues ce qui affectera l’expérience. Alors qu’à l’opposé, dans un quartier moins dense, les distances seront ou sembleront plus longues pour l’individu, les rues seront aussi moins animées et l’expérience sera alors strictement utilitaire.

Facteurs influençant la marchabilité

Types de comportement de marche

Il existe trois types de comportement de marche qui sont en fait des raisons qui poussent un individu à marcher. Le premier type, utilitaire, se réfère à la nécessité comme aller à la pharmacie ou au travail. Le deuxième type, social, se réfère à la recherche de l’interaction sociale comme aller boire un café à la brulerie du coin par exemple. Le troisième type, de loisir, se réfère plutôt à une activité qui peut se dérouler seul ou non.

Figure 1 : Facteurs influençant la marchabilité

Figure 2 : Types de comportement de marche

Facteurs influençant l’expérience de marche

Figure 3 : Exemple de l’effet de la densité sur l’expérience de marche

Au niveau du loisir

Au niveau du loisir, on cherche à savoir s’il y a des espaces verts et si une diversité de parcours est offerte à l’usager. 

De plus, on cherche à savoir si les parcours offrent une variation de la concentration des piétons. Par exemple, si l’usager souhaite faire des rencontres et est à la recherche d’une rue animée. À l’inverse, l’usager peut être à la recherche d’un parcours moins passant pour faire un jogging et être en mesure de courir.  

Au niveau utilitaire

Au niveau utilitaire, on se questionne sur la longueur des distances à parcourir afin de déterminer si elles sont raisonnables pour des déplacements piétons. On cherche aussi à savoir si le quartier est bien desservi en ce qui a trait aux services.

Au niveau social

Au niveau social, on cherche à savoir s’il y a des espaces publics et s’il y a des opportunités d’interaction comme des commerces qui peuvent générer de l’activité et de l’animation dans le quartier. 

Référence

Choi, Eunyoung. 2014. «Walkability and the complexity of walking behavior». ITU A|Z. 11: 2: 87-99.

Figure 4 : Critères d’analyse

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