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Sébastien Labbé
Vanessa Giroux

© 2019 par Labbé&Giroux

Réaction

Concours Eiffel | Eiffel competition 2016

Publication dans un book | Publication in a book

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Le centre de découverte et institut de l’Énergie a comme mission de promouvoir les recherches dans le domaine des énergies renouvelables. En proposant des formations et des expositions qui mettent de l’avant les innovations technologiques, Réaction devient une référence sur l’efficacité énergétique.

Le choix des systèmes constructifs en terre et en bois est un clin d’oeil à la longue tradition agricole du plateau de Saclay, ainsi qu’à la zone de protection forestière située au nord. La technique du pisé donne lieu à une architecture unique qui se rapproche de l’artisanat et qui, complétée par une structure en bois, porte l’idée de la durabilité.


En optant pour des aménagements sectorisés et une porosité maximale soutenue par des cheminements fluides, les dispositions incitent à la mobilité des utilisateurs et font bénéficier la proximité de l’extérieur à tous les locaux, deux des engagements majeurs entrepris par le projet Réaction !

Une valorisation patrimoniale 


Depuis près de 40 ans, les travaux menés sur le plateau de Saclay par les archéologues révèlent la présence de l’Homme sur le territoire depuis le tout début de notre ère. Situé à moins de 200 mètres du terrain concerné par le projet, face à la maison de l’ingénieur (Polytech Paris-Sud, rue Louis de Broglie), un chantier de fouilles archéologiques que l’on appelle ‘’La Mare Champtier’’ présente les vestiges d’une villa gallo-romaine et d’un ancien domaine agricole. Dans l’esprit de concilier ville et nature et dans la volonté de concevoir une architecture influencée par les traits culturels, la villa a été une inspiration majeure comme point de départ. Bâtie selon un plan géométrique plus ou moins standardisé et avec des matériaux pérennes typiques de l’époque romaine, la villa rappelle la mise en oeuvre des techniques traditionnelles qui suggèrent un retour aux sources, à la base de l’architecture. On redécouvre alors les techniques du passé et les systèmes non industrialisés qui marquent l’architecture de Réaction.


Le désir d’une architecture vernaculaire a fait appel aux matériaux disponibles sur les lieux. Le choix des systèmes constructifs en terre et en bois est un clin d’oeil à la longue tradition agricole du plateau de Saclay, ainsi qu’à la zone de protection agricole et forestière située au nord. L’impact de cette zone d’exploitation et de préservation a alors donné une ligne directrice aux détails d’aménagement du site permettant d’offrir la qualité des ambiances souhaitées.

Une notion scientifique

Bien que le concept physique de l’énergie s’est affirmé au XIXe siècle en étant la base fondamentale de la révolution industrielle, sa découverte remonte à l’Antiquité. En effet, le soleil et la domestication du feu font parties des premières sources d’énergies naturelles exploitées par l’Homme. C’est donc en s’appuyant sur différentes notions scientifiques du feu, dans le cadre de l’aménagement d’un site basé sur l’énergie, que le concept architectural a été établi. Le feu est une réaction chimique exothermique d’oxydation appelée combustion. Cette combustion ne peut avoir lieu que si l’on réunit trois facteurs, appelés le triangle de feu. L’expression architecturale reprend ces trois facteurs en les réinterprétant d’une façon symbolique. Le nom du centre en est également inspiré.

Une mobilité des utilisateurs et la proximité du sol

De nombreuses études démontrent qu’il n’existe que des avantages à bouger et à profiter de l’extérieur. Pendant une journée de travail, au bureau ou à l’école, il est important de s’arrêter à quelques reprises pour prendre le temps de se changer les idées. Le projet incite donc aux utilisateurs à sortir pour changer les mauvaises habitudes. Ces moments de détente diminuent considérablement le stress et augmente la concentration. Le psychologue Robert A. Bjork explique que la lumière naturelle et le contact avec la nature sont importants pour l’organisme et jouent un rôle positif sur l’humeur et la productivité. Il démontre notamment qu’une marche de dix minutes servirait à augmenter la concentration pour deux heures.

Une architecture à l’échelle résidentielle

Réaction a pour objectif d’éveiller l’intérêt des gens pour l’environnement en les initiant aux nouvelles technologies disponibles sur le marché. En optant pour une architecture simple et des bâtiments sectorisés et construits sur un seul niveau, l’implantation de systèmes de production énergétique à l’échelle résidentielle offre l’opportunité aux visiteurs de se représenter leurs impacts et leurs bénéfices. Le site met de l’avant des éoliennes et des panneaux solaires photovoltaïques de types résidentiels. L’évolutivité du plan masse permet d’imaginer l’ajout d’autres équipements de production énergétique en fonction des innovations et des besoins du centre.

Les flux et l’aire de stationnement

L’importance de la station de métro dont on prévoit près de 24 000 voyages par jour a entrainé la création d’un axe principal qui relie la station de métro située au nord aux instituts situés sur les îlots voisins au sud. Le stationnement est positionné à l’extrémité nord du site dans le but de l’éloigner des activités et de limiter les déplacements en voiture. Une priorité est effectivement donnée à l’usage des moyens de transports considérés comme doux. La lisibilité et la continuité des cheminements piétons et personnes à mobilité réduite au sein du site facilitent les déplacements. La conception des bâtiments sur un seul niveau donne d’ailleurs un accès aisé aux personnes à mobilité réduite. Les cheminements fonctionnels entre les bâtiments sont protégés par les longs débords de toitures.


Cent stationnements à vélos sécurisés, couverts et éclairés sont prévus à proximité des entrées pour les utilisateurs. Des vestiaires et des douches sont également à disposition des cyclistes. L’aire de stationnement comprend 322 places, dont sept stationnements réservés aux personnes handicapées et 48 stationnements pour motos. Les places sont conformes à la règlementation applicable. Deux zones réservées aux véhicules électriques et hybrides représente 15% des places. Ces zones sont équipées de dispositifs qui favorisent leur utilisation. 45% de la surface des stationnements est végétalisée. Aucune surface asphaltée ni foncée n’est présente sur le site pour éviter l’effet d’îlot de chaleur.

Le bassin paysager de rétention

Le bassin de rétention est intégré dans les espaces publics. Sa position centrale permet de réduire l’effet d’îlot de chaleur. L’acheminement des eaux pluviales se fait en surface par ruissellement grâce aux noues imperméables qui dirigent l’eau vers le bassin de rétention. L’avantage des noues se trouve dans le non-encastrement des canalisations. Le recyclage de l’eau pluviale couvre les besoins pour les équipements de sanitaires qui ne nécessitent pas d’eau potable, notamment les W.-C., l’arrosage et l’entretien. Cette solution a pour double avantage de contribuer à l’économie d’eau potable et à la préservation des écosystèmes.

L’approche bioclimatique

La stratégie énergétique favorise la sobriété, avec la mise en place d’équipements de production locale qui couvre 20% des besoins courants en électricité. Selon les calculs, les quatre éoliennes et les 63 panneaux photovoltaïques produiraient approximativement 126 760 kWh par année. L’énergie produite par les installations est stockée dans le bâtiment dédié à cette fonction, ce qui permet de stabiliser les réseaux énergétiques. L’orientation des panneaux solaires photovoltaïques et la disposition sur un terrain en pente garantissent leur efficacité maximale. En éloignant au maximum les éoliennes par rapport aux bâtiments du centre de découverte, on assure leur bon fonctionnement tout en minimisant les sources de bruits potentiels.

L’évolutivité du plan masse

Tout comme l’énergie, les bâtiments sont en perpétuelle évolution. Les bâtiments tertiaires dans leur majorité subissent régulièrement des rénovations lourdes et des remodelages au gré des évolutions technologiques et des besoins. L’attractivité du site pourrait aussi apporter des agrandissements ou des changements de fonctions de certaines zones ou de certaines constructions. Ces opérations sont sources de déchets, de pollutions et de nuisances diverses. Les aménagements ont donc été réfléchis de façon à y prévoir des extensions horizontales sur potentiellement près du double des surfaces actuelles. D’ailleurs, l’emprise au sol projetée par les bâtiments ne représente que 13% de la superficie du terrain. Le choix des matériaux permet d’anticiper les besoins et les évolutions futures probables, conduisant à une évolution à faible impact environnemental, sans précipiter l’obsolescence de l’ouvrage. Les bâtiments conçus sur un seul niveau, le plan géométrique sectorisé et les techniques de construction utilisées facilitent effectivement les ajouts ou les modifications nécessaires. Il était évidemment primordial de minimiser l’utilisation du béton et d’opter pour des matériaux efficaces pour ce genre d’interventions, notamment les chemins de terre utilisés pour les circulations.

L’évolutivité des locaux

Chaque local construit en bois peut s’adapter à différentes utilisations possibles avec une intervention minimum sur les revêtements et les équipements grâce à la flexibilité des espaces et au choix des systèmes structuraux. Le passage des fluides est prévu dans le vide créé par la toiture en pignon. Le non-encastrement des équipements facilite la maintenance et l’entretien. Cette disposition permet d’optimiser les espaces techniques en vue d’ajout de matériels.

Un projet économiquement viable

La forme compacte et les nombreux dispositifs architecturaux mis en place pour assurer la performance énergétique des bâtiments permettent de réduire les coûts reliés au refroidissement ou au chauffage des espaces. Le choix des systèmes structuraux, notamment de la terre extraite localement et des assemblages préfabriqués en bois, et la simplicité des formes choisies supposent une diminution des coûts de construction. Les panneaux solaires photovoltaïques et les éoliennes sont des investissements qui seront rapidement rentabilisés pour leur production énergétique sachant en plus qu’ils servent de références pour les visiteurs du parcours pédagogique. L’attractivité du site et l’évolutivité du plan masse impliquent potentiellement l’ajout de nouvelles fonctions et de nouvelles agences qui souhaiteront tirer profits des installations, ainsi que des aménagements de Réaction.

Le centre de découverte et institut de l’Énergie a comme mission de promouvoir les recherches dans le domaine des énergies renouvelables. En proposant des formations et des expositions qui mettent de l’avant les innovations technologiques, Réaction devient une référence sur l’efficacité énergétique.

Le choix des systèmes constructifs en terre et en bois est un clin d’oeil à la longue tradition agricole du plateau de Saclay, ainsi qu’à la zone de protection forestière située au nord. La technique du pisé donne lieu à une architecture unique qui se rapproche de l’artisanat et qui, complétée par une structure en bois, porte l’idée de la durabilité.


En optant pour des aménagements sectorisés et une porosité maximale soutenue par des cheminements fluides, les dispositions incitent à la mobilité des utilisateurs et font bénéficier la proximité de l’extérieur à tous les locaux, deux des engagements majeurs entrepris par le projet Réaction !

Une valorisation patrimoniale 


Depuis près de 40 ans, les travaux menés sur le plateau de Saclay par les archéologues révèlent la présence de l’Homme sur le territoire depuis le tout début de notre ère. Situé à moins de 200 mètres du terrain concerné par le projet, face à la maison de l’ingénieur (Polytech Paris-Sud, rue Louis de Broglie), un chantier de fouilles archéologiques que l’on appelle ‘’La Mare Champtier’’ présente les vestiges d’une villa gallo-romaine et d’un ancien domaine agricole. Dans l’esprit de concilier ville et nature et dans la volonté de concevoir une architecture influencée par les traits culturels, la villa a été une inspiration majeure comme point de départ. Bâtie selon un plan géométrique plus ou moins standardisé et avec des matériaux pérennes typiques de l’époque romaine, la villa rappelle la mise en oeuvre des techniques traditionnelles qui suggèrent un retour aux sources, à la base de l’architecture. On redécouvre alors les techniques du passé et les systèmes non industrialisés qui marquent l’architecture de Réaction.


Le désir d’une architecture vernaculaire a fait appel aux matériaux disponibles sur les lieux. Le choix des systèmes constructifs en terre et en bois est un clin d’oeil à la longue tradition agricole du plateau de Saclay, ainsi qu’à la zone de protection agricole et forestière située au nord. L’impact de cette zone d’exploitation et de préservation a alors donné une ligne directrice aux détails d’aménagement du site permettant d’offrir la qualité des ambiances souhaitées.

Une notion scientifique

Bien que le concept physique de l’énergie s’est affirmé au XIXe siècle en étant la base fondamentale de la révolution industrielle, sa découverte remonte à l’Antiquité. En effet, le soleil et la domestication du feu font parties des premières sources d’énergies naturelles exploitées par l’Homme. C’est donc en s’appuyant sur différentes notions scientifiques du feu, dans le cadre de l’aménagement d’un site basé sur l’énergie, que le concept architectural a été établi. Le feu est une réaction chimique exothermique d’oxydation appelée combustion. Cette combustion ne peut avoir lieu que si l’on réunit trois facteurs, appelés le triangle de feu. L’expression architecturale reprend ces trois facteurs en les réinterprétant d’une façon symbolique. Le nom du centre en est également inspiré.

Une mobilité des utilisateurs et la proximité du sol

De nombreuses études démontrent qu’il n’existe que des avantages à bouger et à profiter de l’extérieur. Pendant une journée de travail, au bureau ou à l’école, il est important de s’arrêter à quelques reprises pour prendre le temps de se changer les idées. Le projet incite donc aux utilisateurs à sortir pour changer les mauvaises habitudes. Ces moments de détente diminuent considérablement le stress et augmente la concentration. Le psychologue Robert A. Bjork explique que la lumière naturelle et le contact avec la nature sont importants pour l’organisme et jouent un rôle positif sur l’humeur et la productivité. Il démontre notamment qu’une marche de dix minutes servirait à augmenter la concentration pour deux heures.

Une architecture à l’échelle résidentielle

Réaction a pour objectif d’éveiller l’intérêt des gens pour l’environnement en les initiant aux nouvelles technologies disponibles sur le marché. En optant pour une architecture simple et des bâtiments sectorisés et construits sur un seul niveau, l’implantation de systèmes de production énergétique à l’échelle résidentielle offre l’opportunité aux visiteurs de se représenter leurs impacts et leurs bénéfices. Le site met de l’avant des éoliennes et des panneaux solaires photovoltaïques de types résidentiels. L’évolutivité du plan masse permet d’imaginer l’ajout d’autres équipements de production énergétique en fonction des innovations et des besoins du centre.

Les flux et l’aire de stationnement

L’importance de la station de métro dont on prévoit près de 24 000 voyages par jour a entrainé la création d’un axe principal qui relie la station de métro située au nord aux instituts situés sur les îlots voisins au sud. Le stationnement est positionné à l’extrémité nord du site dans le but de l’éloigner des activités et de limiter les déplacements en voiture. Une priorité est effectivement donnée à l’usage des moyens de transports considérés comme doux. La lisibilité et la continuité des cheminements piétons et personnes à mobilité réduite au sein du site facilitent les déplacements. La conception des bâtiments sur un seul niveau donne d’ailleurs un accès aisé aux personnes à mobilité réduite. Les cheminements fonctionnels entre les bâtiments sont protégés par les longs débords de toitures.


Cent stationnements à vélos sécurisés, couverts et éclairés sont prévus à proximité des entrées pour les utilisateurs. Des vestiaires et des douches sont également à disposition des cyclistes. L’aire de stationnement comprend 322 places, dont sept stationnements réservés aux personnes handicapées et 48 stationnements pour motos. Les places sont conformes à la règlementation applicable. Deux zones réservées aux véhicules électriques et hybrides représente 15% des places. Ces zones sont équipées de dispositifs qui favorisent leur utilisation. 45% de la surface des stationnements est végétalisée. Aucune surface asphaltée ni foncée n’est présente sur le site pour éviter l’effet d’îlot de chaleur.

Le bassin paysager de rétention

Le bassin de rétention est intégré dans les espaces publics. Sa position centrale permet de réduire l’effet d’îlot de chaleur. L’acheminement des eaux pluviales se fait en surface par ruissellement grâce aux noues imperméables qui dirigent l’eau vers le bassin de rétention. L’avantage des noues se trouve dans le non-encastrement des canalisations. Le recyclage de l’eau pluviale couvre les besoins pour les équipements de sanitaires qui ne nécessitent pas d’eau potable, notamment les W.-C., l’arrosage et l’entretien. Cette solution a pour double avantage de contribuer à l’économie d’eau potable et à la préservation des écosystèmes.

L’approche bioclimatique

La stratégie énergétique favorise la sobriété, avec la mise en place d’équipements de production locale qui couvre 20% des besoins courants en électricité. Selon les calculs, les quatre éoliennes et les 63 panneaux photovoltaïques produiraient approximativement 126 760 kWh par année. L’énergie produite par les installations est stockée dans le bâtiment dédié à cette fonction, ce qui permet de stabiliser les réseaux énergétiques. L’orientation des panneaux solaires photovoltaïques et la disposition sur un terrain en pente garantissent leur efficacité maximale. En éloignant au maximum les éoliennes par rapport aux bâtiments du centre de découverte, on assure leur bon fonctionnement tout en minimisant les sources de bruits potentiels.

L’évolutivité du plan masse

Tout comme l’énergie, les bâtiments sont en perpétuelle évolution. Les bâtiments tertiaires dans leur majorité subissent régulièrement des rénovations lourdes et des remodelages au gré des évolutions technologiques et des besoins. L’attractivité du site pourrait aussi apporter des agrandissements ou des changements de fonctions de certaines zones ou de certaines constructions. Ces opérations sont sources de déchets, de pollutions et de nuisances diverses. Les aménagements ont donc été réfléchis de façon à y prévoir des extensions horizontales sur potentiellement près du double des surfaces actuelles. D’ailleurs, l’emprise au sol projetée par les bâtiments ne représente que 13% de la superficie du terrain. Le choix des matériaux permet d’anticiper les besoins et les évolutions futures probables, conduisant à une évolution à faible impact environnemental, sans précipiter l’obsolescence de l’ouvrage. Les bâtiments conçus sur un seul niveau, le plan géométrique sectorisé et les techniques de construction utilisées facilitent effectivement les ajouts ou les modifications nécessaires. Il était évidemment primordial de minimiser l’utilisation du béton et d’opter pour des matériaux efficaces pour ce genre d’interventions, notamment les chemins de terre utilisés pour les circulations.

L’évolutivité des locaux

Chaque local construit en bois peut s’adapter à différentes utilisations possibles avec une intervention minimum sur les revêtements et les équipements grâce à la flexibilité des espaces et au choix des systèmes structuraux. Le passage des fluides est prévu dans le vide créé par la toiture en pignon. Le non-encastrement des équipements facilite la maintenance et l’entretien. Cette disposition permet d’optimiser les espaces techniques en vue d’ajout de matériels.

Un projet économiquement viable

La forme compacte et les nombreux dispositifs architecturaux mis en place pour assurer la performance énergétique des bâtiments permettent de réduire les coûts reliés au refroidissement ou au chauffage des espaces. Le choix des systèmes structuraux, notamment de la terre extraite localement et des assemblages préfabriqués en bois, et la simplicité des formes choisies supposent une diminution des coûts de construction. Les panneaux solaires photovoltaïques et les éoliennes sont des investissements qui seront rapidement rentabilisés pour leur production énergétique sachant en plus qu’ils servent de références pour les visiteurs du parcours pédagogique. L’attractivité du site et l’évolutivité du plan masse impliquent potentiellement l’ajout de nouvelles fonctions et de nouvelles agences qui souhaiteront tirer profits des installations, ainsi que des aménagements de Réaction.

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