top of page
IMG_0592 | |
---|---|
© 2019 par Labbé&Giroux
Décor des corps
Thème | Theme : Décors-leurre
Par GIROUX Vanessa, Ollivier Marlène et RIBAULT Pauline
EN
Le travail de cet atelier d’art plastique se porte sur le leurre. à la fois trompeur et inventif, le leurre peut parfois prendre état de camouflage, du corps, des corps. Passer inaperçu pour mieux survivre, se protéger des prédateurs, avoir accès à la nourriture sont les principaux enjeux du camouflage.
Nous sommes ainsi parties sur l’idée de se camoufler dans la ville, comme a pu le faire l’artiste Liu Bolin, avec sa série Hiding in the city. Il se fond dans un décor pour mieux y apparaître. Il y a tout un enjeu politique derrière son travail puisque les paysages dans lesquels il s'inscrit ont un sens fort. La question du corps camouflé peut, en effet, évoquer l’illégalité ou le tabou, à l’image des migrants ou des sans-abris, de ceux qui n’ont plus le droit d’être dans la ville. Nous voulions travailler une valeur politique, un enjeu d'actualité.
Il était donc question de trouver qu’est-ce qui, dans l’espace urbain, n’attire pas le regard, un objet que l'on a l'habitude de voir dans la plupart des espaces mais qui semble rejeté à d'autres. La forme subversive de cette expérience était en effet primordiale, c’est pour cela que, nous avons fait le choix d’utiliser l’objet déchet, pour le confronter à des lieux où il a une place plus ou moins légitime, notamment où il n’a pas le droit d’être, des endroits «anti-déchets».l’idée était de réaliser des costumes en feuilles mortes, en sacs poubelles, en cartons, permettant de camoufler un corps, le nôtre, et de le mettre à l’épreuve dans différents lieux de la ville.
De l’indifférence, à la violence, en passant le rire ou l’expulsion, nous avons pu observer différentes réactions, pas forcément celles auxquelles on s'attendait. Ces petites performances provocatrices ont révélé que parfois, le déchet vient renverser l’ordre établi. Il dérange, mais il est dans la plupart des cas, invisible aux yeux des gens.
FR
Le travail de cet atelier d’art plastique se porte sur le leurre. à la fois trompeur et inventif, le leurre peut parfois prendre état de camouflage, du corps, des corps. Passer inaperçu pour mieux survivre, se protéger des prédateurs, avoir accès à la nourriture sont les principaux enjeux du camouflage.
Nous sommes ainsi parties sur l’idée de se camoufler dans la ville, comme a pu le faire l’artiste Liu Bolin, avec sa série Hiding in the city. Il se fond dans un décor pour mieux y apparaître. Il y a tout un enjeu politique derrière son travail puisque les paysages dans lesquels il s'inscrit ont un sens fort. La question du corps camouflé peut, en effet, évoquer l’illégalité ou le tabou, à l’image des migrants ou des sans-abris, de ceux qui n’ont plus le droit d’être dans la ville. Nous voulions travailler une valeur politique, un enjeu d'actualité.
Il était donc question de trouver qu’est-ce qui, dans l’espace urbain, n’attire pas le regard, un objet que l'on a l'habitude de voir dans la plupart des espaces mais qui semble rejeté à d'autres. La forme subversive de cette expérience était en effet primordiale, c’est pour cela que, nous avons fait le choix d’utiliser l’objet déchet, pour le confronter à des lieux où il a une place plus ou moins légitime, notamment où il n’a pas le droit d’être, des endroits «anti-déchets».l’idée était de réaliser des costumes en feuilles mortes, en sacs poubelles, en cartons, permettant de camoufler un corps, le nôtre, et de le mettre à l’épreuve dans différents lieux de la ville.
De l’indifférence, à la violence, en passant le rire ou l’expulsion, nous avons pu observer différentes réactions, pas forcément celles auxquelles on s'attendait. Ces petites performances provocatrices ont révélé que parfois, le déchet vient renverser l’ordre établi. Il dérange, mais il est dans la plupart des cas, invisible aux yeux des gens.
bottom of page