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Berge en ville
Projet architectural et urbain | Architectural and urban project
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En France, et dans certains pays d’Europe, une pénurie durable de logements révèle 2 grandes tendances : le fractionnement des ménages (multiplication des familles monoparentales) et le fort ralentissement de la rotation des logements (allongement de la vie, cohabitation prolongée des jeunes et précarisation). La modernité n’a cessé d’interroger ce dilemme : l’organisation de l’espace domestique peut-elle être à l’origine de nouvelle pratiques, ou, à l’inverse, l’évolution de la société génère-t-elle de nouvelles formes d’habiter ?
Analyse du site - Gestion des flux
En nous basant sur les typologies de voiries déjà existantes, nous avons fait évoluer la trame urbaine. Par exemple, nous avons créé une voie piétonne qui traverse le site de manière transversale assurant une certaine continuité entre les îlots. La disposition des espaces publics a été également traitée. Nous avons essayé de répartir ces espaces de manière à créer des respirations sur l'ensemble du site. Les voies de circulation sont hiérarchisées (voies principales, voies secondaires, voies piétonnes). Elles prennent donc des proportions différentes entre l'espace dédié aux piétons, aux voitures et aux cyclistes, en fonction de leur localisation. Quant aux espaces verts, ils sont situés aux abords de la Loire et autour du chemin de fer afin de faire front aux nuisances tout en apportant un cadre paysager.
Analyse du site - Paysage
La trame paysagère du site est avant tout marquée par les transformations historiques du cours de la Loire. Celles ci expliquent une topographie irrégulière ainsi que la présence de sols composés de remblais ou de nature sableuse qui impliquent le forage de fondations profondes des bâtiments. Le site est également innondable sur une large zone à la lisière du fleuve et au niveau de ses anciens bras désormais comblés. La végétation naturellement présente sur le site suit le même dessin avec une large bande végétale non maîtrisée en bord de Loire. Tous ces éléments nous incitent alors à travailler avec ces bandes paysagères existantes pour créer espaces verts et promenades. Notre trame paysagère s’articulera donc autour d’une promenade en bord de Loire, d’un canal perpendiculaire au fleuve et d’axes routiers ou piétons arborés.
Entre marées et formes urbaines
En bordure de Loire, la présence de maisons existantes a influencé l’aménagement de façon à bien accepter la densité. La recherche d’unité a été assurée par le choix des matériaux et la hauteur des bâtiments. Dans un concept basé sur les différentes strates géologiques formées par le fleuve, le parement de bois de différentes teintes reprend l’idée de strates. Les logements sont traversants afin de laisser pénétrer la lumière du soleil qui provient du sud tout en donnant une perspective intérieure sur la Loire par les différents niveaux descendants. Puisque les bâtiments sont en zone inondable, les stationnements sont hors-sol et dissimulés et la promenade est suspendue sur pilotis.
Îlot de la rue Félix
La parcelle est en lien avec le tissu urbain. Elle s’insère dans une zone végétalisée abondante au nord et plus paysagère au sud. Les bâtiments sont inscrits dans une trame régulière de sept mètres. On distingue un bâtiment principal qui traite la relation au boulevard. S’en suit un ensemble de bâtiments disposés en diagonale qui varient en longueur et hauteur pour répondre à l’urbanisme des parcelles alentour. Cette organisation créée un jeu de pleins et de vides formant une promenade centrale. Cette voie centrale est un espace vivant qui à la fois lie tous les bâtiments et dessert les circulations verticales qui permettent elles, l’accès aux logements par des coursives semi-privatives.
En France, et dans certains pays d’Europe, une pénurie durable de logements révèle 2 grandes tendances : le fractionnement des ménages (multiplication des familles monoparentales) et le fort ralentissement de la rotation des logements (allongement de la vie, cohabitation prolongée des jeunes et précarisation). La modernité n’a cessé d’interroger ce dilemme : l’organisation de l’espace domestique peut-elle être à l’origine de nouvelle pratiques, ou, à l’inverse, l’évolution de la société génère-t-elle de nouvelles formes d’habiter ?
Analyse du site - Gestion des flux
En nous basant sur les typologies de voiries déjà existantes, nous avons fait évoluer la trame urbaine. Par exemple, nous avons créé une voie piétonne qui traverse le site de manière transversale assurant une certaine continuité entre les îlots. La disposition des espaces publics a été également traitée. Nous avons essayé de répartir ces espaces de manière à créer des respirations sur l'ensemble du site. Les voies de circulation sont hiérarchisées (voies principales, voies secondaires, voies piétonnes). Elles prennent donc des proportions différentes entre l'espace dédié aux piétons, aux voitures et aux cyclistes, en fonction de leur localisation. Quant aux espaces verts, ils sont situés aux abords de la Loire et autour du chemin de fer afin de faire front aux nuisances tout en apportant un cadre paysager.
Analyse du site - Paysage
La trame paysagère du site est avant tout marquée par les transformations historiques du cours de la Loire. Celles ci expliquent une topographie irrégulière ainsi que la présence de sols composés de remblais ou de nature sableuse qui impliquent le forage de fondations profondes des bâtiments. Le site est également innondable sur une large zone à la lisière du fleuve et au niveau de ses anciens bras désormais comblés. La végétation naturellement présente sur le site suit le même dessin avec une large bande végétale non maîtrisée en bord de Loire. Tous ces éléments nous incitent alors à travailler avec ces bandes paysagères existantes pour créer espaces verts et promenades. Notre trame paysagère s’articulera donc autour d’une promenade en bord de Loire, d’un canal perpendiculaire au fleuve et d’axes routiers ou piétons arborés.
La berge
En bordure de Loire, la présence de maisons existantes a influencé l’aménagement de façon à bien accepter la densité. La recherche d’unité a été assurée par le choix des matériaux et la hauteur des bâtiments. Dans un concept basé sur les différentes strates géologiques formées par le fleuve, le parement de bois de différentes teintes reprend l’idée de strates. Les logements sont traversants afin de laisser pénétrer la lumière du soleil qui provient du sud tout en donnant une perspective intérieure sur la Loire par les différents niveaux descendants. Puisque les bâtiments sont en zone inondable, les stationnements sont hors-sol et dissimulés et la promenade est suspendue sur pilotis.
Îlot de la rue Félix
La parcelle est en lien avec le tissu urbain. Elle s’insère dans une zone végétalisée abondante au nord et plus paysagère au sud. Les bâtiments sont inscrits dans une trame régulière de sept mètres. On distingue un bâtiment principal qui traite la relation au boulevard. S’en suit un ensemble de bâtiments disposés en diagonale qui varient en longueur et hauteur pour répondre à l’urbanisme des parcelles alentour. Cette organisation créée un jeu de pleins et de vides formant une promenade centrale. Cette voie centrale est un espace vivant qui à la fois lie tous les bâtiments et dessert les circulations verticales qui permettent elles, l’accès aux logements par des coursives semi-privatives.
TAILLE DE LA PARCELLE :
2.20 HECTARES
DENSITÉ :
48 LOGEMENTS / HECTARE
NOMBRE DE LOGEMENTS :
107 LOGEMENTS